Corte Nascosta, meuble à secrets de haute ébénisterie

Pièce unique et pièce d’exception, le meuble à secrets de haute ébénisterie est une pièce unique créée par François Staub, patron des ateliers Staub SA.

La rédaction de Little Good Things été séduite par ce travail artistique sublime et minutieux des ébénistes de la maison Ateliers Staub à Aclens. Nous vous proposons donc le récit de la création de ce chef-d’oeuvre d’exception.

Portrait

François Staub, à la tête d’une entreprise d’ébénisterie dans la région de Lausanne, est actif dans l’agencement sur mesure depuis 40 ans. Il a travaillé pour de nombreuses marques horlogère de renom, ainsi que pour une clientèle exigeante.

Les Ateliers Staub SA ont développé un important savoir-faire alliant techniques anciennes et nouveautés technologiques, ils ont su développer un outil de travail très performant, ainsi que la capacité de pouvoir composer avec toutes ces techniques.

« Parce que l’outil ne suffit pas, il faut, comme un bateau, savoir diriger et ensuite se fixer des voyages, choisir des pays à explorer. » ajoute François Staub.

L’idée de créer une série de pièces uniques vient à François Staub alors qu’il cherche à revenir au métier d’artisan créateur. Artisan comme à la Renaissance, où l’homme met tout son savoir-faire au service de l’ouvrage qu’il façonne. François Staub souhaite redonner ses lettres de noblesse au métier d’ébéniste, ainsi que le prestige qu’il a eu pendant de nombreux siècles, d’où le terme de Haute Ebénisterie.

Une pièce unique est alors créée, Hommage à Venise.

Fasciné par cette ville mythique, par ce qu’elle dégage de rêve, d’inattendu et de puissance, François Staub décide de lui rendre honneur. « L’idée n’était pas de faire une reproduction exacte, historique, mais de travailler sur des perceptions, sur l’effet que cette ville imprime sur les sens. C’est une interprétation personnelle, mais qui puise sa source dans l’inconscient culturel collectif. Je me suis rendu plusieurs fois à Venise pendant ces trois années pour me replonger dans cette ville de beauté, témoin d’artisans fabuleux. » précise François Staub.

Il s’occupe alors de concevoir le projet de A à Z, de le mettre en forme et de le dessiner. Il aura fallu trois années de travail pour réaliser Hommage à Venise. « C’est Pascal Cuénot, ébéniste sculpteur, qui a été engagé pour la création de ce projet unique, un travail à la hauteur de ses compétences. » tient-il à ajouter.

Mais la matrice d’où peut naître un tel projet est l’atelier, avec deux ébénistes très qualifiés dans leur domaine respectif, l’un à la commande numérique et l’autre au travail de sculpture. Une réalisation comme celle-ci ne peut se réaliser que par un travail d’équipe.

Extraits de textes, tirés du livre :

CORTE NASCOSTA

Hommage à Venise, une pièce unique.

Tout commence par un voyage. Aller à Venise et ne jamais vraiment en revenir. Rester hanté par des visions féeriques.

A la fois Byzance et Rome, Orient et Occident, Venise fascine, elle transite d’une forme à l’autre, elle enchevêtre les influences, prenant ici et ailleurs, elle recouvre ses palais de l’or conquis, elle danse entre deux mondes sans jamais devoir choisir. Elle n’en est que plus belle et séduisante.

MOTO ONDOSO

La mémoire de l’eau transpire des fêtes grandioses de la Sérénissime. C’est dans l’eau de Venise, refuge des âmes disparues, que réside son secret. Par elle, la ville respire au rythme des marées, par elle encore, ses canaux dessinent le poisson du plan. Dans la grande guerre des profondeurs, elle livre l’éternel combat contre les Palazzi. Elle finira par gagner. Les marbres et les corniches se décalent déjà, les crépis comme autant de peaux laissent apparaître la chair à nu des façades.

Il nous reste le temps d’aller saluer la Grande Dame, d’aller rendre hommage aux milliers d’artisans aux mains d’or qui dorment dans ses entrailles.

Parmi les matériaux utilisés pour représenter l’eau, la moire de l’érable ondé anthracite, et pour représenter les Palaces vénitiens, l’immobilité profonde de l’ébène du Gabon.

SINFONIA

Silence de la nuit d’ébène. D’un éclair, l’ouverture de l’écrin fracture le plan. De la faille profonde s’échappe, dans une douce lumière, le chant d’un contralto invisible. Le monolithe aux deux portes désormais ouvertes dévoile son costume de soirée, une dentelle d’érable blanc suspendue, ciselée dans le temps et dans l’espace. C’est une partie de la façade étincelante de la Ca’d’Oro sur le Grand Canal. L’oeil se perd dans la précision des découpes, dans la délicatesse extrême des trèfles et des rinceaux. Partition jouée par la main de l’artisan, mois de patience, de rigueur minutieuse.

 

…. viennent ensuite s’ajouter BESTIE, SEGREDO, TIMOR ET TREMOR, TRADUZIONE…. pour les découvrir, procurez-vous le livre de cette oeuvre unique, au prix de 100.- / pièce, chez :

ATELIERS STAUB SA
La Rosaire 3
1123 Aclens
Tél. 021 869 94 35

www.staubonline.com
info@staubonline.com



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *